Que sont devenus les anciens étudiants MALTT ? Voici une sélection de quelques parcours, sous forme de témoignages.

Ce que je fais aujourd’hui

Après avoir été développeur et avoir monté ma propre entreprise, je me consacre aujourd’hui à l’analyse des besoins et des usages des utilisateurs ainsi qu’à la façon de créer des interfaces qui correspondent à leurs besoins. Mon travail est de rendre compréhensible et utilisable quelque chose d’extrêmement complexe, ce qu’on appelle les « interfaces riches ».

Mon parcours

J’ai suivi le master MALTT juste après mes études de psychologie. J’ai toujours été intéressé par l’informatique et c’est ça qui m’a attiré avant tout. A l’époque je voulais travailler avec des enfants tout en intégrant l’informatique.

Ce que m’a apporté MALTT

J’ai particulièrement apprécié les cours techniques du master. Les enseignements m’ont donné les clés pour poursuivre dans les voies qui me parlaient le plus ; pour moi, c’était d’avantage l’ergonomie que l’éducation. C’est grâce aux contacts que j’ai pu établir à TECFA et avec les autres étudiants de MALTT que j’ai obtenu mes premiers contrats et lancé mes premiers projets. Tous ces projets m’ont permis d’expérimenter de nouvelles technologies et de faire connaître mes compétences.

Ma phrase

MALTT m’a permis d’enrichir autant mes connaissances techniques que théoriques. Actuellement, il y a un grand besoin de ce type de profil.

Ce que je fais aujourd’hui

Je suis actuellement doctorante à la FPSE. Je travaille en collaboration avec les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) plus précisément avec le service des implants cochléaires. L’implant cochléaire est un petit instrument qui permet aux personnes souffrant de surdité profonde d’entendre des sons qui leur permettent de comprendre le langage. Nous menons pour le moment une recherche sur le développement et l’évaluation d’un environnement d’apprentissage pour de très jeunes enfants porteurs d’implants cochléaires.  Mon travail est de développer ce logiciel et de tester auprès des enfants s’il est efficace, facile à utiliser et motivant.

Mon parcours

Pendant ma licence de Psychologie, j’ai suivi des cours donnés par des enseignants de TECFA. J’ai trouvé ces cours très intéressants et très différents de ceux que j’avais suivis jusqu’à ce moment. Par ailleurs, je commençais à me rendre compte que contrairement à ce que j’avais envisagé au départ, je ne me voyais plus me diriger vers une carrière de psychologue clinicienne. Par contre, les nouvelles technologies m’intéressaient beaucoup et, étant monitrice d’informatique à cette période-là, je pouvais de plus en plus voir le rôle qu’elles pouvaient jouer au sein de l’apprentissage. C’est donc tout naturellement que je me suis inscrite au Master MALTT pour en apprendre davantage.

Ce que m’a apporté MALTT

Dans un premier temps, ce diplôme m’a  appris à gérer et à planifier mon temps de travail. La modalité des cours (1 semaine en présentiel et 4 semaines à distance) n’était pas facile à gérer au départ car je me retrouvais submergée de travail. Avec le temps, j’ai appris à m’organiser et à être constante dans le travail. Une autre chose importante que le diplôme m’a apportée est la possibilité d’apprendre différemment. Au cours du Master MALTT, nous devions travailler tour à tour de manière individuelle, à deux ou en plus grands groupes. Nous pouvions de ce fait longuement discuter, confronter nos idées et faire avancer nos réflexions plus loin que si nous le faisions tout seul.

Ma phrase

J’aspire à créer des logiciels pour les enfants qui soient aussi bien utiles pour leur développement que motivants à utiliser.

Ce que je fais aujourd’hui

Je développe les plans stratégiques en fonction des besoins identifiés par l’OMS en matière de ressources humaines. Je définis les besoins et les spécifications technologiques pour les logiciels de gestion des ressources humaines. Enfin, en tant qu’expert, je pilote le développement et l’implémentation des Technologies de l’Information et de la Communication au sein de l’OMS.

Mon parcours

J’ai obtenu un diplôme universitaire en Arts et Psychologie à San Diego, puis le diplôme du Master MALTT à Genève. J’ai ensuite travaillé à TECFA comme assistante dans le cadre d’un projet européen, SCHOOLNET. J’ai ensuite donné des cours de développement Web à la Webster University (Genève) avant de rejoindre l’OMS.

Ce que m’a apporté MALTT

Le diplôme m’a apporté les compétences essentielles pour mes fonctions actuelles, notamment en matière de gestion de projet en Technologies de l’Information et d’analyse des besoins d’une institution.

Ce que je fais aujourd’hui

Je suis formateur d’enseignants dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Education (TICE). Je coordonne le service de formation TICE au sein du SEM et je suis responsable de la participation de mon service à divers projets dans le domaine.

Mon parcours

Après des études de sciences politiques et un diplôme postgrade en calcul numérique (ma première expérience avec l’informatique), j’ai été délégué au CICR puis chef de délégation. Après avoir travaillé en tant que reporter de guerre, je suis rentré à Genève où j’ai enseigné à la Mutuelle d’études secondaire. J’ai fondé l’association Academia pour promouvoir l’innovation pédagogique et l’intégration des TIC. C’est dans ce contexte que je suis entré en contact avec TECFA et j’ai pris connaissance du Master MALTT.

Ce que m’a apporté MALTT

Le diplôme ma apporté une part des compétences dont j’ai eu besoin comme responsable du service « PDM » (CICR), poste que j’occupais avant d’entrer au SEM. En effet, en tant que responsable des publications du CICR, j’ai pu faire valoir mes compétences en nouvelles technologies à côtés de celles de journaliste, de cinéaste et de ma connaissance du terrain et du CICR.

Ma phrase

Les TIC, le web et l’Internet m’ont apporté la dimension sociale et collaborative essentielle pour compléter notre mode d’existence individualiste et souvent trop orienté par la compétition interpersonnelle.

Ce que je fais aujourd’hui

Mon travail est assez varié, il dépend des propositions qui me sont faites : gestion et accompagnement de projet de formation, formation à de nombreux logiciels et applications informatiques.

Mon parcours

J’ai terminé une maîtrise en sociologie et un diplôme complémentaire en négociations internationales avec l’option chinois en 83 à Aix en Provence. Puis j’ai poursuivi un DEA en anthropologie visuelle et fait un stage au sein de la cellule IMEREC du Centre National de la Recherche Scientifique, où j’ai mis en place une plateforme de traitement graphique pour le travail des artistes et travaillé sur des logiciels de traitement des données d’anthropologie visuelle. Je suis parti pour la Haute-Savoie, j’y ai travaillé dans une société d’informatique avant de m’installer comme formateur indépendant (traitement de l’image, multimédia, traitement et montage vidéo). Vers 2002, j’ai ressenti le besoin d’intégrer les TICE dans la pratique pédagogique, ce qui m’a amené à entreprendre la formation MALTT.

Ce que m’a apporté MALTT

Avant de faire cette formation, j’étais complètement orienté logiciel. Aujourd’hui, j’ai pu rajouter une nouvelle corde à mon arc : je possède de bonnes compétences méthodologiques ce qui permet de diversifier mes offres de formations et les projets que je suis prêt à mettre en œuvre. De plus, MALTT m’a « boosté » du point de vue technologique : j’y ai expérimenté de façon approfondie plusieurs technologies « nouvelles » pour moi et acquis à cette occasion de nombreuses compétences sur lesquelles repose mon travail actuel.

Ma phrase

Je suis un « passeur ». Je tente de rendre les technologies humaines pour les usagers.

Ce que je fais aujourd’hui

Pour la plus grande partie de mon travail, j’enseigne la didactique de la biologie et la didactique des nouveaux médias. Il s’agit de former les enseignants du secondaire à l’utilisation pédagogique des technologies de l’information et de la communication et de les sensibiliser à l’impact des technologies sur les processus d’apprentissage. Je consacre environ 15% de mon temps à ma recherche de doctorat sur la communication dans les environnements e-learning collaboratifs et, notamment, l’impact des interactions entre apprenants sur les productions des étudiants.

Mon parcours

J’ai d’abord fait des études en biologie que j’ai complétées par une formation en informatique de deux ans. Puis j’ai été enseignant dans un gymnase pendant une dizaine d’année avant de retourner aux études et de m’engager dans  le Master MALTT. Je souhaitais approfondir le lien entre informatique et enseignement. Je suis venu à Genève pour l’approche constructiviste de cette formation mais aussi, plus généralement, pour la culture très internationale de cette ville.

Ce que m’a apporté MALTT

Même si je savais un peu utiliser l’ordinateur et si je m’y connaissais un peu en pédagogie, je n’avais aucune idée de la façon d’utiliser l’informatique pour l’enseignement. Le master m’a donné des outils pour comprendre ce qui se passe au niveau des technologies éducatives et comment les tendances évoluent. J’ai aussi appris à travailler en ligne : maintenant j’ai une meilleure notion de ce que veut dire étudier à distance. J’utilise ces connaissances pour concevoir des cours donnés à la fois à distance et en présence ( blended learning  ou dispositifs hybrides). J’ai aussi appris à être plus efficace en termes de gestion du temps et de méthode de travail.

Ma phrase

Be realistic, demand the impossible.

Ce que je fais aujourd’hui

Je suis à 70% consultant-chercheur en « recherche utilisateurs », c’est-à-dire que j’essaie de comprendre les besoins et usages des utilisateurs pour fournir aux services de développement des contraintes de conception de l’interface. Je travaille principalement dans le monde du jeu vidéo, de la téléphonie mobile et des services de géolocalisation. Je suis aussi à 30% responsable éditorial de la conférence LIFT sur les implications sociales des nouvelles technologies. Je m’occupe de trouver des orateurs, une ligne directrice pour les thématiques, ce qui m’amène à faire une veille permanente sur ce qu’il y a de neuf dans le domaine.

Mon parcours

Après une formation de base en biologie, j’ai fait une maîtrise en Sciences Cognitives en France, puis le Master MALTT à Genève, pour achever ma formation par une thèse en Informatique à l’EPFL.

Ce que m’a apporté MALTT

Ce qui m’a particulièrement attiré, c’est que le Master MALTT fait la connexion entre la psychologie, l’ergonomie et la conception d’interfaces. Cela m’a permis de savoir ce que je voulais vraiment faire : comprendre les gens pour aider à la conception d’interactions innovantes. J’ai également beaucoup aimé le format avec beaucoup de hands-on, de projets et ne pas simplement écouter un professeur qui délivre son savoir

Ma phrase

Je cherche à comprendre le monde présent pour imaginer le futur.

Quelle est votre formation initiale et qu’est-ce qui vous a amené à vous engager dans la formation STAF ?

Formation initiale : 1. brevets d’enseignantes à l’école enfantine (1980 Véronique / 1986 Corinne) 2. classes expérimentales de l’introduction des TIC à l’école enfantine (1998-2000) 3. formation F3mitic (2002-2003)

Engagement à Tecfa ?

Nous avons entendu parler de STAF par Marie-Jeanne Liengme, assistance de Nelly Perret-Clermont à l’Université de Neuchâtel, qui nous coachait dans l’expérimentation informatique à l’école enfantine. Elle est devenue notre mentor pendant notre année de formation. Nous avons commencé par rencontrer Daniel Peraya, responsable TECFA, pour voir avec lui quel type de cours étaient les plus proches de nos besoins et de nos attentes. Nous avions convenu de suivre deux cours du diplôme de 3e cycle STAF  ainsi que  3 cours du 2e cycle. Lors de la première semaine, nous avons demandé à suivre tous les cours STAF afin de nous faire une idée du contenu de chacun d’entre eux. Finalement, tous nous semblaient très intéressants. Nous avons donc décidé de  tous les cours en tant qu’«auditrices actives ».

Comment avez-vous vécu cette formation ? Pourriez-vous dresser un petit bilan rapide des inconvénients et avantages qu’elle a représenté pour vous sur le plan familial, professionnel, social ?

Choix d’une année de formation, accordée par le département de l’enseignement, notre employeur, avec l’obligation de rester encore pendant 5 ans à son service.

Avantages / inconvénients sur le plan familial ?

  • + l’accord du cercle familial proche,
  • + des enfants qui se sont davantage pris en charge,
  • + un temps « rien que pour moi » lors de mes déplacements à Genève pour une semaine,
  • – une organisation familiale complexe lors des semaines compactes de formation à Genève,
  • – tiraillement entre l’enthousiasme d’apprendre, la respiration dans ma vie qu’apportait cette formation et le manque que je ressentais de ne pas pouvoir entourer mes enfants et ma famille comme je l’aurais voulu.

Au point de vue social

  • + le partage de nos découvertes avec les personnes engagées dans la formation F3-mitic,
  • – l’incompréhension de l’entourage large face à ce choix,
  • – le cumul de la formation à Tecfa et F3mitic nous a contraintes à un horaire de travail conséquent. En moyenne, cela représente 11-12 heures par jour, 6 jours sur 7. Nous étions donc peu disponibles pour d’autres activités (familiales, loisirs, etc.) !

Au point de vue professionnel

  • + la création d’un réseau de ressources humaines et de collaboration à long terme,
  • + une « remise en mémoire » des différents systèmes d’apprentissage,
  • + la découverte des portails et l’utilisation que l’on peut en faire dans notre quotidien d’enseignant(e)s,
  • + développement de compétences techniques, pédagogiques, méthodologiques, médiatiques et réflexives,
  • + nos travaux à Tecfa ont été construits à partir de nos préoccupations professionnelles,
  • + une « remise en question permanente » avec des outils de métaréflexion,
  • + engagement à mi-temps dans la formation continue des enseignants,
  • – pas de changement de statut salarial

Qu’avez-vous le sentiment d’avoir appris de majeur dans cette formation ?

Nous avons découvert une large palette de possibilités d’intégrer les TIC dans l’enseignement et quelques points de repères pour analyser des dispositifs de formation. La collaboration et la confirmation de l’importance de travailler par projets (et à partir de projets qui avaient du sens pour nous, dans l’enseignement !)

Qu’avez-vous fait une fois la formation terminée ? Quel a été votre parcours ?

Notre formation n’a pas été terminée, puisque nous n’avons fait que la première année. Actuellement, nous fonctionnons comme chargées de mission auprès du Centre d’Emulation Informatique du Canton du Jura. Nos tâches y sont diverses : animer des réseaux d’enseignant(e)s, coacher individuellement des enseignant(e)s dans l’élaboration de leurs projets, participer à l’organisation des formations en établissement au niveau de l’intégration des TIC en classe, etc. De plus, nous sommes également mandatées par la HEP BEJUNE pour dispenser quelques cours de formation continue.

Qu’avez-vous le sentiment que la formation vous a apporté pour votre activité actuelle ?

  • un regard critique sur l’intégration des TIC en classe,
  • un réseau de collaboration + Expérimentation de plusieurs portails durant cette année (Claroline, UTE, Postnuke, Educanet, Moodle),
  • création d’un projet au moyen d’un dispositif de formation à distance entre la Belgique et la Suisse avec Learn-nett,
  • la mise a disposition d’une plateforme (portail collaboratif) et d’un support technique.

Que vous a-t-il manqué ?

Du temps pour lire, pour digérer, pour rencontrer, pour réfléchir.

Que pensez-vous que TECFA puisse vous apporter actuellement ?

Une structure d’accueil, un réseau de compétentes, un endroit d’échange